Novembre 1974 : Le Premier ministre P.E. Trudeau reçoit un exemplaire de la quatrième édition du Nouvel Atlas national du Canada, préparé par le ministère de l’Énergie, des Mines et des Ressources. Pour la première fois, un éditeur commercial, The Macmillan Company of Canada, s’est associé au ministère pour produire les versions anglaise et française d’une version conventionnelle de cet atlas, dont les cartes mettent l’accent sur la nature, l’étendue et l’utilisation des ressources physiques du Canada, ainsi que sur leur effet sur l’économie et la société du pays. L’Atlas national est maintenant produit par le Centre canadien de télédétection, une division de Ressources naturelles Canada.
De 1968 à 1978, la valeur totale des minéraux produits par le Canada a quadruplé pour atteindre environ 20 milliards de dollars. Une grande partie de cette augmentation est due à la hausse considérable des prix de l’énergie et à l’augmentation des cours de l’or et de l’argent. Cette décennie a également été marquée par une plus grande sensibilisation de la société à certaines des conséquences de l’exploitation minière. Les premiers mouvements écologistes ont vu le jour au Canada dans les années 1970 et cette décennie a également marqué l’avènement des revendications territoriales autochtones. Les Premières nations ont en effet commencé à revendiquer les régions qui constituaient leurs territoires traditionnels avant l’arrivée des Européens. En 1973, la Fondation de l’ICM est créée « pour fournir les moyens de créer, développer et maintenir un programme de formation continue pour les membres de l’Institut ».
2 681 personnes se sont inscrites à la 78e assemblée générale annuelle de l’ICM en 1976, la plus importante jamais tenue dans la ville de Québec. La séance plénière avait pour thème « La gestion de nos ressources minérales » et réunissait les ministres des Ressources naturelles du Québec, de l’Ontario et du Manitoba. Le réseau national de CTV a couvert toute la session du matin. Le dîner annuel a été marqué par la présence de personnalités éminentes et la remise des prix de l’Institut.
Le Big Nickel est une idée de Ted Szilva, un homme d’affaires de Sudbury. En 1965, il a ouvert un parc au sommet d’une colline, à côté des mines de l’International Nickel Co. Cette réplique géante de la pièce canadienne de 5 cents, mesurant 30 pieds de diamètre et 2 pieds d’épaisseur, est l’attraction principale. Le prix d’entrée était de 1 dollar pour les adultes et de 50 cents pour les enfants. Aujourd’hui, le Big Nickel fait partie de Dynamic Earth, un musée scientifique interactif détenu et géré par Science Nord, qui présente des expositions sur la géologie et l’histoire minière qui mettent en valeur le patrimoine minier de Sudbury.